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* Shanghai *

Published by Jules

Hangzhou Harlequins at Shanghai sevensHangzhou Harlequins at Shanghai sevensHangzhou Harlequins at Shanghai sevens
Hangzhou Harlequins at Shanghai sevensHangzhou Harlequins at Shanghai sevens

Hangzhou Harlequins at Shanghai sevens

Je ne vois le sol qu'au dernier moment. Arrivé un matin brumeux, les immenses buildings découpent leur sombre masse dans le brouillard. Je passe un pont dans je ne vois pas le bout, une porte sur un autre monde. Suspendu dans les airs, sur la route aérienne qui relie Shanghaï au reste du monde.

Les virages s'enchainent au sein des immenses constructions de béton, structures de transit routier. Comme par miracle, nous arrivons au stade Yuan Shen avec une heure d'avance, ce qui nous laisse le temps pour nous préparer à ce qui nous attend : les matchs d'exhibitions du Shanghai sevens. Entre les matchs des équipes internationales asiatiques professionnelles, se déroule des confrontations de niveaux amateurs.

Nous affrontons les 2 équipes des Crabs de Shanghai ; un match gané, l'autre perdu. Pour un premier match avec les Harlequins, on s'en est bien tiré. Un problème de soutien à régler pour les prochaines confrontations à 10 et à 15, et nous allons faire mal.

Une petite sieste après la douche dans le même vestaire que les chinois et les joueurs de Hong-Kong, les deux finalistes. Nous avons été VIP le temps d'une journée, à jouer à 7 sous la pluie, pour l'amour du jeu. Venu des 4 coins du monde (et pour le coup ce n'est pas réthorique) les joueurs ont fait vivre leur passion du ballon ovale, envers et contre tout.

* Shanghai ** Shanghai *
* Shanghai ** Shanghai *

Nous quittons le stade av ec Alexis, dans l'idée d'explorer cette ville, d'y passer la nuit. Les gars connaissent trop cette ville, Nous nous retrouvons à deux dans le métro en direction de la place du peuple. Véritable trou d'air dans cette immense Cité, ce parc est un ilôt de verdure où l'on peut prendre le temps de regarder autour de nous et comprendre l'immensité de la ville.

Nous faisons la connaissance de Mr P, qui ravit d'avoir un public à qui raconter sa vie en anglais, nous chante des chansons. A côté de nous un homme tient un fil qui captive tout le monde. A l'autre bout un cerf-volant parmis les grattes-ciels. OUi c'est le petit point au dessu de la tour pointue. C'est ça le Shanghai d'aujourd'hui : au bout du fil, la métropole asiatique, qui touche les cieux, la puissance, si immense, si loin qu'elle en devient irréelle. A l'autre bout un simple homme sur lequel repose la surêté de l'édifice. Ce sont les 40 millions de chinois qui chaque jour se rendent ici pour créer de le richesse. Ce sont eux qui tiennent la corde, ces femmes et hommes, les pieds sur terre, les mains dans la merde, qui confère à cette métropole sa puissance.

* Shanghai *
* Shanghai ** Shanghai *
* Shanghai *
* Shanghai *
* Shanghai *
* Shanghai *

Nous quittons la place du peuple pour le Bund à la tombée de la nuit. Nanjing Lu s'embrasent. Partout, les façades s'illuminent de milles couleurs chatoyantes. Publicité, devanture de magasin, peu importe, on en prend plein la vue. La fin du périple doré s'achève en apothéose. Au bout c'est le théâtre : la vue sur Pudong, le quartier des affaires.

* Shanghai *
* Shanghai *

La nuit se prolonge doucement sans folie. Héberger gentiment, je déambule dans les rues, un plat de nouilles sautées dans les mains, discutant avec mes hôtes. Un moment de grâce dans les rues vides, à l'écart de la folie nocturne dont on me vante les mérites depuis mon arrivée ici.

* Shanghai *
* Shanghai *
* Shanghai *
* Shanghai *
* Shanghai *
* Shanghai *
* Shanghai *
* Shanghai *
* Shanghai *
* Shanghai *

Guidé par Lisa, la coloc allemande, je décide de voir deux façades de la ville en une journée : Pudong et la vieille ville.

Voyage dans le temps et les traditions me disais-je. Au milieu de ces tours, je me surprend à voler un moment, à toucher du bout du doigt la pointe des ces géants de métal, qui dresse leur imposante masse, arogant et sublime, vertigineux et mystérieux. Ils n'ont rien de réel. Ils sont un moment d'éternité, un défi lancé par l'homme à la nature, monument du système capitaliste internationale, gloire de l'Homme.

Le métro est un excellent moyen de revenir les pieds sur terre. C'est un sas entre deux planètes.

La vieille ville tient ces promesses. Dysneyland de la Chine antique, c'est un magnifique lieu, décoré de bassin. Le bois est d'une couleur encore jamais vu, un rouge ocre. Le noir irréel des toits sublime les bâtiments. Quelques chats viennent cotoyer les dragons sur les toits. Les carpes s'extasient dans les bassins, les touristes dans les petites rues.

C'est trop parfait. quartier reconstruit, c'est ça le Shanghai d' aujourd'hui : la Chine actuelle bat ici son plein. Le passé s'actualise et se vit au présent.

La Chine actuelle, en construction, entre modernité et tradition

La Chine actuelle, en construction, entre modernité et tradition