- Portraits -

Shiny, mon coloc coréen.

Impossible de commencer cette série de portraits de mes rencontres les plus importantes à mes yeux, sans parler en préambule de my roommate.

Il arrive dans ma chambre, intrigué en voyant un grand lit fait de deux matelas rassemblés, sur lequel trône un immonde tas de fringues. Nous nous sommes présenté et avons rangés les endroits où je m’étais étalé, pensant être seul.

Posés ensuite sur le balcon, nous avons parlé de nos vies respectives, d’où nous venions, ce que nous étudions, … Il vient donc de Séoul, étudie la communication pour le business international, a une petite copine à Shangaï. Nous parlons pendant une heure, allons faire les courses, des choses simples de colocataires.

Spontanément, grâce à notre anglais approximatif, nous avons organisé notre vie collective, établit une relation rare, de confiance et d’amitié.

Mais il ne se plait pas ici. Cette université est trop grande pour lui ; malgré ses amis, il se sent trop loin de ceux qu’il aime. Il a décidé de partir, sans sommation.

Sans trop de chichis, nous nous sommes salués. Vraiment ému l’un et l’autre. Il me dit qu’il m’accueillera à Shangaï, quand je veux.

See you soon wode pengyou

Détresse, on cherche toujours une bouée à laquelle s'accrocher. J'ai sorti ma tête de l'océan chinois grâce à cette adorable étudiante en français. Un sacré carctère, elle vadrouille entre ses innombrables cours et toutes ses activités, pour effacer parfois la petite tristesse qui reste dans son coeur : loin de Xiamen, elle a besoin de bouger !

Elle est gourmande, impulsive et frénétique, mais elle sait aussi être très sérieuse lorsqu'il faut. Je lui doit notamment mon cours de russe en chinois.

J'en apprend de plus en plus chaque jour, grâce à elle qui m'a introduit dans le bain, et je suis fier de de dire que maintenant, elle est wode hanyu laoshi.

Dans la famille des Harlequins, je vous présente le français qui tient la troisième ligne. Vif et combatif sur le terrain autant que dans la vie, Alexis est un compagnon inestimable pour faire fleurir les opportunités de découvrir Hangzhou, Shanghai, pourquoi pas plus.

Rencontré dans les premiers jours alors que nous devions nager ce klm dans le lac aux milles îles, nous ne quittons plus les terrains.

Curieux, tenace et têtu, il faut bien que le français s'exporte !